samedi 25 juillet 2009

Jedi Mind Tricks - Divine Fire

Eh oui, les fans de JMT (Jedi Mind Tricks) le savent : le dvd retracant la carrière de ce fameux groupe de "raw rap" originaire de Philadelphie, est sorti : "Divine Fire".


Avant de voir le dvd, permettez-moi de vous parler du groupe... (et uniquement du groupe)

Ils ont commencé en 1994.

Aujourd'hui, en 2009, Jedi Mind Tricks retrace cette décennie de rap hargneux, à travers un dvd, du reste fort attendu.

Inititié par Icon the verbal hologram (qui deviendra plus tard Vinnie Paz) et son compère Dj Stoupe (The enemy of mankind), le groupe JediMindTricks sort plusieurs titres (dont le fameux "Amber Probe EP"), avant de sortir, en 97, le célèbre "The Psycho-Social, Chemical, Biological & Electro-Magnetic Manipulation of Human Consciousness". Un titre tellement long que seuls les vrais fans le retiennent.

Les JediMindTricks proposent un rap sans concession, hargneux voire mystérieux (voir le titre "The coming of Ctan" sur The Psycho Social...), bourré de samples obscurs et qui donnent aux titres une efficacité du tonnerre.

Et là, tout s'enchaîne.

"Violent by Design" ou le "marathon sanglant", ou encore "le deuxième meilleur album de JMT", sort en 2000. Unanimement cité comme l'opus le plus fidèle de la période initiale du groupe.

Puis "Visions of Ghandi" déboule. Nous sommes en 2003. Succès mitigé malgré les singles réussis ("The Wolf", "blood in blood out"). Vinnie Paz, au travers de l'album, semble s'être recentré autour d'une hargne aveugle envers beaucoup de chose (le catholicisme, la guerre etc.).

Les collaborations avec les rappers Canibus, Ill Bill et Goretex ne passent pas inaperçues.

L'année suivante débarque le très bon "Legacy of Blood". Bon, mais redondant. Qui s'en plaindra?
Cet album semble réitérer les thèmes chers à Vinnie Paz : violence, hargne et assauts verbaux, le tout servit sur une galette boostées en samples de pianos (très récurrents sur cet album).
Cela fonctionne à merveille, même si les critiques dénotent un essoufflement de la part de JMT. Mouais, faut voir...

"Servants in heaven, kings in hell", déboule comme un furieux en 2006, soit deux ans plus tard.
Qu'a-t-on à se mettre sous la dent ? Un album commercial -mais réussi, qui pousse JMT à proposer une galette très accessible mais malheureusement sans aucune nouveauté notable. Entre "Put em in the grave" (et son sample qui semble tout droit tiré du Parrain) et "Heavy Metal kings" (pompeux comme il se doit, mais sympathique), l'album n'étonne ni ne plaît à tout le monde.

Le titre-même de l'album est tiré d'un album du groupe de metal Kreator ("Violent Revolution"). Pour résumer, c'est l'un des rares albums de JMT "pompeux", donc, mais pas mauvais pour autant.

L'année dernière est sorti le très bon "History of violence", un classique de JediMindTricks, qui, loin d'être extraordinaire (on s'en aurait étonné), est pourtant bien fourni en très bon titres ("deathbed doctrine", "monolith", "death messiah", "trail of lies"...). L'album qui signe en quelque sorte le renouveau de JMT.

Nous sommes en 2009. "Divine Fire", le dvd, est un bon complément d'infos à tous les fans de JMT.

Ouf. Gros article, mais qui valait la peine, je crois.

Dédicace à Mii, qui se reconnaîtra.

Marduk - Plague angel

Petite chronique de l'album "Plague angel", des furieux de Marduk ...


J'avoue, ce n'est pas dans mon habitude de chroniquer (et d'écouter) des albums de "black metal", mais là, je ferai une exception. J'ai connu le groupe Marduk avec l'album "Nightwing". J'ai ensuite écouté "Panzer Division", qui m'a un peu déplu, étant donné la répétitivité des titres.

Concernant Marduk, j'accroche assez bien au rythmes de batterie ultra-rapides et aux ambiances furieuses et hallucinées de violence, associées au chant rauque et guttural du lead singer.

Pour ce "Plague Angel", je le préfère au "Panzer Division", c'est certain. C'est ultra-rapide, ultra-violent et apocalyptique à souhait. Du bon "black metal", en soit, j'imagine.

Les titres que j'ai remarqué : "Seven angels, seven trumpets" (tonitruand et inquiétant), "Everything bleeds" (ultra-rapide), "Perish in flames" (moins rapide que les autres), et "Throne of rats".

Pour résumer, je ne suis pas fan de Marduk, mais disons que j'aime bien certains aspects de leur musique. Voilà.

lundi 13 juillet 2009

London - Nouveau bonus !!


Eh oui !

L'épisode 4 de London n'est même pas commencé que je vous offre un petit bonus.
Une sorte de prélude à l'épisode quatrième, en somme, où l'on pénètre un peu plus dans le sombre mystère du boogeyman. Brrr...

Voix, montage, mixage et bidouillage : Crystal inK.

Le voici !

samedi 11 juillet 2009

Dvd - Shaun of the Dead

Excellent film que cette "comédie romantique avec des zombies" ! Petite review...

Si "Shaun of the Dead" n'est pas une parodie à proprement parler, il n'en reste pas moins que le film d'Edgar Wright est furieusement drôle.

Shaun, londonien quasi-trentenaire, un peu réservé mais très attaché à sa bande de copains, est le témoin -un peu naïf- de l'envahissement de Londres par des zomb... pardon, des êtres humains tombés et revenus à la vie.

Entre péripéties idiotes, zombies sanguinolents, dialogues pathétiques et références aussi bien à des films de zombie qu'à d'insipides films romantiques, "Shaun of the Dead" est une vraie réussite. Certaines blagues qui auraient pu être lourdingues sont ici amusantes et collent bien à l'ambiance très décalée du film.

Pour moi, ce n'est pas une parodie. Mais plutôt une sorte de "tribute" aux films de George A. Romero.

Le sympathique Shaun est joué par Simon Pegg, tandis que le benêt Ed est joué par le truculent Nick Frost.

Impossible de décrire le plaisir qu'on peut ressentir au visionnage de ce film atypique et osé mais pourtant très réussi. Le montage, les musiques, l'intrigue progressive, les répliques,... Tout contribue à faire de 'Shaun of the Dead' un très bon petit film.

Pour info, l'équipe du film a tourné il n'y a pas très longtemps "Hot Fuzz" ...

Créature : OoooOOooooh....
Shaun : Il aurait dû dire "Bass" !
Ed : Ou ... "Freeze!"...
Les deux : Quel gros nul..

jeudi 9 juillet 2009

Cage - discographie


Cage est un rapper talentueux -mais "à problèmes" : après quelques maxis (dont le très bon "RadioHead"), il délivre en 2002 un album corrosif, intitulé "Movies for the blind". Immédiatement, un autre rapper est cité : Necro. C'est lui qui produit l'excellent-mais choquant- titre "Agent Orange" (probablement le plus connu de Cage).

J'ai dit "choquant"?

Oui. Necro, rappelons-le, est sacrément provocateur dans son genre de prédilection : l'horrorcore, plus précisément le "death rap".

Mais Cage est différent.

Entre provocations envers d'autres rappers et gros problèmes liés à la drogue, le garçon "galère".

Cela se ressent dans les paroles de ses chansons ("Agent Orange", "Teenage Death", "A crowd Killer",...), violentes et parfois hallucinées. Les instrumentaux et samples bizarres ne sont pas en reste, et contribuent à l'ambiance dérangeante de l'album. Par extrapolation, on peut penser au groupe Pantera, dans sa période "The great southern trendkill", pour ses thèmes violents comme le meurtre et le suicide.

"Movies for the blind" est légitimement reconnu comme le meilleur album de Cage. Il y a bien eu le court album "Weatherproof" (2003) (qui contient le très bon "Summer in Hell"), mais le premier album reste le plus osé de tous.


"Hell's winter" (2005) marque le déclin, ou plutôt le changement de cap, de la part de Cage. Il expérimente de nouvelles sonorités. Il élargit les thèmes qu'il aborde dans ses paroles. Et, de ce fait, il peut restreindre son auditoire. C'était un risque, et Cage l'a pris.


Les titres "Grand ol' party crash", "Stripes", "Shoot frank" et "Peenenoia" (et tous les autres titres, d'ailleurs) n'ont pas convaincu tous les auditeurs. "Perfect World" et "Scenester", quand à eux, décoivent fortement.

Quatre ans ont passé, et voici le nouvel album de Cage.


Tout comme "Hell's Winter", "Depart From Me" semble vouloir faire oublier la période de "Movies for the blind" : instrumentaux originaux, rythmes inhabituels, mélange de guitares et mélodies étranges, bref, après le traumatique "Movies for the blind", on accroche difficilement.

Les amateurs de rap alternatif (mais aux thèmes et paroles qui heurtent : le suicide, l'adolescence, la drogue, etc.) apprécieront peut-être. Mais les fans des premières heures, je ne pense pas.

1. "Nothing Left To Say"
2. "Beat Kids" (feat. Red Bank Kids Choir)
3. "Dr. Strong"
4. "I Found My Mind In Connecticut"
5. "I Lost It In Havertown"
6. "Teenage Hands"
7. "Eating It's Way Out Of Me"
8. "Kick Rocks"
9. "Captain Bumout"
10. "Strain"
11. "Fat Kids Need An Anthem"
12. "Look At What You Did"
13. "Depart From Me..."
14. "I Never Knew You"

Note : Pour les curieux, "Cage" est aussi le nom d'un groupe de power metal... ;)

samedi 4 juillet 2009

Voivod - The outer limits

Dans 10 ans, je découvrirai autant de groupes que maintenant. C'est la "magie" qui ressort à l'écoute d'albums comme ce "The outer limits", du groupe québeccois de thrash metal Voivod.

Voivod pratique un thrash metal alternatif depuis "War & Pain" (1984). Entre ironisme et violence, humour et sérieux, je trouve la musique de Voivod terriblement prenante.

Cet album, qui date de 1993, est à ce titre diablement efficace : du bon thrash metal sur tout l'album, mais quelques détails qui rendent cet album "alternatif" : rythmes originaux ("fix my heart"), ambiance légèrement inquiétante ("The lost machine"), orientation hard-rock ("Wrong-way street"), etc.

Cet album des québeccois de Voivod n'est pas à classer aux côtés des très violents Kreator et Destruction, c'est certain. Néanmoins, je placerai cet album aux côtés d'albums d'Anthrax ou de Tankard.

Du bon thrash metal/rock alternatif.

mercredi 1 juillet 2009

Iron Maiden - A matter of life and death

LE groupe mythique de heavy-metal anglais qui, après plus de 20 ans, est toujours en pleine forme :

"A matter of life and death" est leur dernier album (2006), et il est vraiment très bon...


Tous les bons fans de thrash metal et heavy metal ont connu et écouté "Killers", "The number of the beast", "Brave new world" et "The X factor", selon moi quatre des meilleurs albums du groupe.

Ce groupe anglais, mené par Bruce Dickinson, fait partie des meilleurs du genre "New Wave of British Heavy Metal", genre dont Motörhead et Def Leppard pourraient faire partie.

Mais Iron Maiden est unique. Déjà en 1980, le groupe se démarqua. Et encore maintenant, leur musique (à la fois puissante, subtile, ironique et aggressive) présente d'innombrables références religieuses, cinématographiques et littéraires.

Faussement considéré à leurs débuts comme sataniste (!) , le groupe a développé, à travers sa musique, de nombreux thèmes comme la mort, la politique, l'errance psychologique, la guerre (grande thématique sur le présent album) et bien d'autres.

Iron Maiden, ou le heavy metal à son meilleur!

Leurs pochettes, sublimes depuis "Killers" (1981), le sont toujours aujourd'hui. Et je ne parle pas de la pochette de "Flight 666" (le documentaire sorti cette année).

A travers trois titres ("The pilgrim", "brighter than a thousand suns" et "Different world"), il n'y a rien à dire. C'est tout simplement magnifique. C'est du Maiden, quoi. Une belle preuve que le groupe est toujours d'actualité.

L'écoute de "For the Greater Good of God" ne fait que confirmer la première impression (excellente) de l'auditeur. Un morceau grandiose mixant synthétiseur et guitare de bien belle manière.

Allez, Just Listen !