dimanche 30 août 2009

Dead Space - PS3

Petite review de ce jeu horrifique et particulièrement réussi ... J'ai nommé Dead Space ! (sur PS3)


Edité par le mastodonte américain EA, Dead Space est une des grandes réussites vidéoludiques de ces 2 dernières années. Ambiance sombre, un vaisseau abandonné. Infesté de monstres. Des créatures mutantes. Une conspiration. Des morts. Des technologies de pointe dans ce vaisseau délabré (lasers, ordinateurs, etc.) Des météorites dehors, des monstres monstrueux dedans. Et puis, le noir (presque) complet. Le décor est planté.

Dead Space est donc un survival horror à la troisième personne. Le héros, un technicien du nom de Isaac, est vêtu d'une armure très stylée, qui pourra être améliorée. D'ailleurs, les 7 armes du jeu pourront aussi être améliorées, de même que les différents modules de l'armure (oxygène et stase). Avec ses "points de force" à récolter dans les recoins et ses journaux audio disséminés partout, Dead Space s'affirme comme un jeu évolutif et particulièrement aisé à prendre en main.

Aucune barre de vie ou de chiffre, tout est affiché via l'armure d'Isaac (et son HUD classieux affichable en temps réel). Immersion garantie.

Quand on ne découpe pas les monstres à la scie circulaire, on les découpe au lance-couteaux, à coups de laser ou de flammes ardentes. Les scènes de combat sont extrêmement violentes, et les morts d'Isaac (écrasé contre le plafond, dévoré par un monstre, étouffé ou décapité) rendent le jeu particulièrement glauque.

Stressant, aussi.
Très stressant.

L'immersion sonore est totale. Les ingénieurs du son proposent des musiques d'ambiance terribles, changeant en fonction des lieux et de l'action. Les bruitages, tantôt lointains, tantôt stridents, confèrent au génie. Et je m'y connais.

Dead Space présente un scénario classique, situé entre celui de Doom 3 et du film Alien. Le seul petit défaut, en fait. Cette histoire d'expériences génétiques, de mutants monstrueux, de parasites extraterrestres et de vaisseau gigantesque, n'a rien de vraiment original, mais bon...

Les passages sans oxygène (stressants au possible) et dans des zones sans gravité (originaux) apportent un réel "plus" au jeu.

Enfin, le jeu est vraiment beau. Beau de chez beau. Superbes effets de lumière, modélisation remarquable des monstres (monstrueux au possible), effets graphiques en tout genre. Sublime, bien qu'un peu trop sombre.

Violent, sombre, sublime, technologique et stressant. Que de bons qualificatifs pour un jeu qui ne manque pas de qualités.

vendredi 21 août 2009

[annonce] London, ep.4

L'épisode IV de LONDON est en pré-production intensive !


Non, blague à part, j'ai débuté la production de l'épisode quatrième, mais les voix ne seront enregistrées qu'à partir de septembre au plus tôt.

Pour vous faire patienter, un petit instrumental (d'ambiance) exclusif pour l'épisode 4!

Réalisation et mixage : Crystal inK

mercredi 12 août 2009

Destruction - D.E.V.O.L.U.T.I.O.N.

Dernier album en date du groupe de thrash metal allemand Destruction : "D.E.V.O.L.U.T.I.O.N."


Chaque lettre du titre correspond à un titre, ainsi l'on aura :

1. D.evolution
2. E.levator to Hell
3. V.icious Circle - the Seven Deadly Sins
4. O.ffenders of the Throne
5. L.ast Desperate Scream
6. U.rge (the Greed of Gain)
7. T.he Violation of Morality
8. I.nner Indulgence
9. O.dyssey of Frustration
10. N.o One Shall Survive

Je ne présente pas Destruction, l'un des grands groupes de thrash metal Européen. Ils nous viennent d'Allemagne, tout comme Kreator et Sodom (deux autres groupes de thrash).

Cet album commence par un passage à la guitare sympathique, puis démarre alors sur les chapeaux de roue par un cri de joie (ou de terreur?), et tous les instruments se déchaînent alors...

Batterie rapide, guitares puissantes, chant hurlé, pas de doute, c'est du très bon trash metal.

Entre "Elevator to hell", "Last desperate scream" et "Odyssey of frustration", que choisir ?
Ok, je ne suis pas très impartial. Je suis très fan de thrash metal, mais là, les auditeurs ne peuvent me contredire : tout est bon !

Les titres sont brutaux, soutenus par des guitares infatiguables, une batterie guerrière, bref, le rythme de pâtit jamais.

Destruction, c'est avant tout de la violence brute, au travers d'un thrash metal plutôt "old school" (autant dire le meilleur ^^), des pochettes sublimes et un nom de groupe jamais usurpé.

Bref, ce "D.E.V.O.L.U.T.I.O.N.", sorti l'année dernière, est une réussite. Point barre. Rien d'autre à dire. Ecoutez pour voir.

Aeon of Horus - The embodiment of darkness & light

Très bon album de death-metal mélodique que "Embodiment of darkness and light" ! Petite review...


Aeon of Horus est un groupe de death-metal "progressif" plutôt récent (2006 je crois) originaire d'Australie.

Cet album contient de bons titres aux sonorités extrêmes ("Conqueering the speed of light"), aux sonorités alternatives ("The embodiment part Two") et enfin, aux instrumentaux intéressants ("The pillars").

L'utilisation de notes de piano, synthétiseur et guitare douce sur certains titres est une bonne chose. Malgré la violence lyrique (chant "death" oblige) de l'ensemble des titres, cela rend cet album très "ambiancé" (et nuancé). D'autant plus que la pochette, sublime, le confirme.

Attention, toutefois, cet album de "death metal" n'est pas à comparer à ceux de Deathstar (indus metal) ni Amon Amarth (power metal).

Ce premier album du groupe Aeon of Horus est donc intéressant, mais pas exceptionnel. Les amateurs de death metal progressif apprécieront la violence des titres mixée à des ambiances particulières ("Pillars", "Icon", "Heru-Ra-Ha", etc...), qui font bien évidemment référence aux divinités égyptiennes.

mardi 4 août 2009

Apathy - Baptism by fire

Petite review de l'album "bootleg" du rapper Apathy : "Baptism by fire".

Apathy est un rapper qui fait partie du crew Army of the Pharaohs.

Comme indiqué dans l'avant-propos, ce n'est pas un "album" à proprement dit, mais une sorte d'album "bootlegs" (un peu comme le "where's your album?" du même artiste).

Apathy reprend donc ici quelques titres connus, en ne gardant que la musique et plaçant ses lyrics :

- le "Nas is like" (du rapper Nas) devient "Ap is like"
- le "Hip hop is dead" (du rapper Nas)
- le "beautiful people (de Marilyn Manson)
- le "Drive slow" (du rapper Jay Z, je crois)

En dehors de ces reprises, on trouve aussi des titres originaux, comme :

- "Baptism by fire", très sympathique d'écoute avec son sample de piano enjoué.
- "Speak ya loud", mélodie lourde soutenue par un rythme du même acabit. Très bon titre.
- "The game" avec Vinnie Paz. Titre à l'instrumental décevant.
- "F--k you", provocant et enjoué. Excellent.
- "Demigodzilla", un bon titre, limite inquiétant. Avec Celph Titled en guest.

A part ça, on trouve des remixes de son album "Eastern Philosophy" :

- Chemical
- Me & my friends
- One of those days

Et d'autres titres plus ou moins écoutables.

L'auditeur attentif appréciera, et celui qui voudra "plus" se tournera logiquement vers l'unique album "solo" d'Apathy : 'Eastern Philosophy'.

Jedi Mind Tricks - Servants in heaven, kings in hell (édition limitée)

Après ma review du dvd "Divine Fire", j'en profite pour critiquer cet album des JMT...


Je ne critiquerai que l'album, pas le dvd.

Tout d'abord, "servants in heaven, kings in hell" est un titre du groupe de métal allemand Kreator. Choix pas forcément innocent, donc... Quand on voit le titre "Heavy metal kings" (avec Ill Bill en invité).

Cet album a un peu divisé les foules.

D'un côté, les aficionados qui saluaient le côté "rafraichissant" de cet album, par rapport aux deux précédents (répétitif pour "Legacy of blood", pas toujours convaincant pour "Visions of ghandi").
De l'autre côté, certains critiquaient le côté "facile" et accessible de la plupart des titres.

Mettons les choses au clair.

Cet album est un "bon" album.
Il divisera les auditeurs, certes, mais quel album fait 100% d'unanimité ? Il en existe peu, donc...

A l'écoute de cet album, c'est effectivement le côté "accessible" qui ressortira : "Put em in the grave" et son sample italien, "Suicide" qui déçoit par son côté trop gai, "Serenity in murder" tiens, encore un titre de métal ^^, "Razorblade salvation" et son refrain féminin étonnant, etc...

Quelques titres sont, à mon goût, mauvais, comme "A blood red path", inaudible. Le fameux single "Heavy metal kings" est loin d'être excellent. Tandis que son "terror remix", lui, est très bon. (avec enfin de la guitare pour soutenir le titre, enfin!).

Du côté des bons titres, on trouvera : "Uncommon valor : a vietnam story", avec en guest le rapper R.A. The rugged man, et son couplet étonnant de fluidité. Exceptionnel. Un titre aux paroles graves et traité musicalement avec soin. Bon point.
Autre titre intéressant : "Shadow business", comme son nom l'indique, parle des travailleurs exploités.

Et c'est là qu'on peut tirer l'évidence même de l'album : Vinnie Paz élargit ses écrits.

Les deux titres cités précédemment en sont la preuve. Après le "marathon sanglant" qu'était "Legacy of blood", sans forcément avoir de queue ni de tête, on a ici un "Servants in heaven, kings in hell" qui se justifie (pas toujours de façon convaincante) par ses thèmes graves : le suicide, l'esclavagisme, l'envie, la guerre du vietnam, les rivalités, etc.

En bref, cet album forme, pas toujours adroitement, une entité. Les 19 titres de cette version "limitée" comprennent des titres bonus, qui curieusement, sont très écoutables : l'excellent "Heavy metal kings - terror remix", le très bon "Black winter day" et autres "Blitz inc.", qui figure sur un album du rapper King Syze.

J'espère avoir été complet dans cette critique. A la bonne vôtre. Réécouter les albums de JMT est toujours intéressant.
N'est-ce pas, Mii ?