Comme pour le film avec un Guy Pearce amnésique à un degré particulier, on retrouve dans 'Le prestige' cette structuration particulière, qui fait s'entrelacer les séquences de fin au début, et inversement.
Il en résultat un déroulement non-linéaire, puisque le réalisateur aligne des séquences se déroulant à différents moments de l'histoire, pour mieux immerger le spectateur, et délier l'intrigue progressivement.
Les deux personnage principaux, des magiciens progressivement rivaux, vont tout faire pour découvrir le "truc" qu'utilise l'autre. De plus, chacun recherche "LE" tour de magie qui sidérera les foules, tandis que la machine intriguante d'un scientifique attirera les convoitises... Cette rivalité, Christopher Nolan la montre sous toutes ses formes (enlèvement, déguisements, ruses, espionnage, etc...).
L'effet, accentué par l'amnésie du personnage principal, était très prenant dans 'Memento'. Pour 'Le prestige', c'est tout aussi efficace. Ainsi, l'une des premières séquences, on s'en doute, se situe chronologiquement vers la fin de l'histoire. Quasiment le même effet que pour 'Memento' !
Avec un Christian Bale, qui, force est de l'avouer, reste un acteur efficace pour ce rôle. Charismatique, il incarne le magicien mystérieux et conspirateur, face à son collègue/rival amer, car ayant perdu sa femme... Par sa faute ?
Un bon film à voir !
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