dimanche 14 février 2010

Bioshock 2 - PS3

J'ai adoré le premier opus. Voici mon avis sur cette formidable suite !

Attention :

Je n'explique pas l'histoire de Bioshock. Il est conseillé d'avoir joué à Bioshock 1 pour bien comprendre cette chronique.



Je pense pouvoir affirmer que tous les joueurs ayant goûté à Bioshock ont été envoûtés, tout comme je l'ai été : par l'ambiance extraordinaire, glauque, aquatique, inquiétante, technologique, démente, sombre, dévastée,... On peut utiliser une quantité étonnante de termes pour définir le jeu de 2K. Un seul pourrait le définir : parfait. Un mot exagéré, bien sûr, mais qui ne serait pas volé, tant le jeu est excellent, et tant les personnages rencontrés (le dément docteur Seinman, le fou Sander Cohen, le fourbe Ryan, ...) sont marquants.

J'ignore si la suite était attendue par tous les joueurs. En ce qui me concerne, la réponse est "oui". Évidemment ! J'en attendais beaucoup, de cette suite. Ayant eu le jeu entre les mains depuis maintenant plusieurs jours, un petit test s'impose ...

Graphiquement, le jeu est identique au précédent opus. Cela n'implique pas forcément de déception (le jeu est toujours aussi beau, ne l'oublions pas), mais on a vraiment l'impression que les développeurs ont repris à la lettre la charte graphique de Bioshock premier du nom. Mais le joueur évolue toujours dans Rapture, ne l'oublions pas. Donc, côté graphismes, et malgré les quelques textures "moyennes", on reste dans le haut de gamme. C'est très beau, l'eau ruisselle de partout, ça grince, crépite, explose, etc... Les nouveaux lieux visités, même si ils sont très variés, n'étonnent guère après avoir joué au premier Bioshock. Disons qu'on reste en terrain "connu".

"Hypnose", au stade où je suis arrivé, semble être le seul nouveau plasmide. Les joueurs retrouveront sans mal "incinération", "arc électrique", "insectes", etc... Idem concernant les améliorations physiques, de piratage et de combat. Peu de nouveautés de ce côté, dommage... Quand le personnage de Bioshock 1 s'injectait la seringue d'Eve dans le poignet, le protecteur semble disposer d'un système intégré à sa combinaison. L'effet de 'Sluuuuuuurp' qui se produit dans sa manche peut étonner la première fois.

Le côté piratage, un peu délicat dans le premier opus, semble s'être facilité. Ainsi, il est plus aisé de pirater une tourelle volante, une caméra de sécurité et même une tourelle fixe (chose difficile dans le premier opus). Les développeurs ont mis à disposition un outil de piratage à distance. Très pratique !

Les joueurs de Bioshock 1 se souviennent du passage où le personnage revêtait la combinaison d'un protecteur. Un passage peu aisé, notamment à cause de la visibilité réduite du casque. Pour cet opus, il n'en est rien (et c'est heureux, on incarne le protecteur tout au long du jeu!), les rebords du casque sont légèrement visibles, mais rien qui gêne la visibilité. Qui dit protecteur, dit foreuse. On dispose de cette terrible arme de contact. Les développeurs ont eu la bonne idée d'inclure une jauge d'essence, histoire d'empêcher les joueurs de n'utiliser que cette arme. A un certain moment du jeu, on obtient une capacité très utile : la charge. Cela permet au protecteur de foncer, foreuse en marche, et d'anéantir le chrosome en face de lui. Dévastateur !

Bien évidemment, on rencontre de tous nouveaux personnages : Lamb (une femme qui semble contrôler Rapture depyuis la chute de Ryan), Sinclair (un escroc qui aide le protagoniste), une femme noire très digne, un prêtre fanatique, et plein d'autres. Une petite soeur est au centre de l'aventure : Eleanor. C'est la fille de Lamb. Elle appelle le protecteur qu'incarne le joueur "papa". L'histoire de Rapture en elle-même est complexe. Je ne me risquerai pas à résumer celle de Bioshock 2. Un autre personnage est au centre de cet épisode : les grandes soeurs, bien évidemment. L'équivalent des protecteurs, elles semblent vouloir protéger les petites soeurs, et attaquent le joueur quand celui-ci s'en empare.

Tout comme le premier opus, le joueur a la possibilité de sauver ou tuer les petites sœurs, pour récolter plus ou moins d'Adam.

L'appareil photo du premier opus est remplacé par une sorte de caméra. Plus pratique pour étudier les chrosomes.

Le jeu propose quelques nouvelles armes, dont la foreuse, bien sûr, mais aussi le lance-harpon, le fusil à double canon, et deux/trois autres. Trois améliorations sont toujours possibles pour chacune. Il faudra faire des choix.

Je déplore la relative faiblesse physique du protecteur Alpha. Pour un "protecteur", je le trouve relativement fragile. Face à quatre/cinq ennemis armés de pistolets, il ne fait pas long feu. Curieux ! Quand je pense que le personnage de Bioshock 1, sans armure, résistait mieux ... Étrange. Mais bon, après un certain nombre d'améliorations physiques, j'imagine que le problème s'arrange...

Vous l'aurez compris, Bioshock 2, malgré son moteur graphique qui accuse les années, propose aux joueurs une nouvelle aventure sombre et complexe dans les entrailles de la cité sous-marine de Rapture. Aux commandes du protecteur Alpha, on retrouve les journaux audio planqués un peu partout, les plasmides et les armes à améliorer. Les chrosomes semblent plus "intelligents" que dans Bioshock 1. Ils semblent se mettre à couvert plus souvent, au lieu de foncer tête baissée. Un bon point.

Inquiétant, complexe, un peu plus difficile, voilà une suite qui m'a vraiment plu. Les joueurs plus exigeants que moi déploreront sûrement une mécanique de jeu trop similaire au précédent opus.

Un jeu ... à tester d'urgence !

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