Personnellement fan du premier opus sur PS2 (qui se jouait à la première personne), je n'ai pas vraiment accroché sur le deuxième opus (toujours à la première personne), pourtant, j'ai aimé ce troisième opus. C'est le premier Red Faction 'nouvelle génération'. Un joli coup d'essai.
Cette fois, le jeu se joue à la troisième personne. La grande majorité des décors est destructible! Le moteur physique du jeu est, en effet, insolent de réalisme. Les joueurs blasés connaissaient déjà les prouesses techniques du moteur "geo-mod" du premier Red Faction, ce qui pour l'époque était une vraie nouveauté. Ici sur PS3, le fameux moteur permettant la destruction du décor (bâtiments, véhicules, murs, tours, barrières, etc...) permet de tout démolir.
A ce titre, le jeu de Volition est explosif. Peut être un peu répétitif, c'est sûr. Sans véritable originalité, c'est certain. Doté d'un scénario pas terrible, c'est exact. Mais le jeu est vraiment beau.
Graphiquement, et malgré les problèmes d'affichage, Red Faction Guerrilla se place aisément parmi les "beaux jeux" sur PS3. Le jeu se passe sur Mars, on a droit à des canyons sablonneux, des zones rougeoyantes, des étendues désertiques ou rocheuses, des grands ponts, et bien sûr des pistes (et des panneaux) pour les véhicules. Les effets de lumière (et le soleil aveuglant!), les explosions, les particules, et la modélisation générale font honneur aux petits gars de Volition. Sans compter les innombrables débris !
Les armes sont très nombreuses (masse de mineur, fusil à pompe, fusil d'assaut, fusil à lasers, mines, lance-roquettes, etc...). Certaine armes peuvent être améliorées, en récupérant du métal. Cette denrée est extrêmement utile dans le jeu.
Les autres membres de la Red Faction, en fonction de vos prouesses au combat, se rallieront parfois à vous et combattront à vos côtés. Malgré leur relative inutilité (l'IA globale n'est pas extraordinaire), c'est là que le terme "guerrilla" prend tout son sens !
La zone de jeu est très vaste. Le jeu est divisé en plusieurs zones (Parker, Dust, Badlands, etc...) qu'il faut "libérer", en accomplissant des actions de guerilla contre l'EDF (les oppresseurs). Destruction de dépôts, récupération de véhicules, raids de destruction, libération de prisonniers, etc...
Pour qui a envie de se frotter à un moteur physique très poussé, et pour qui n'a pas envie de s'embêter avec la complexité de certains jeux d'aventure, Red Faction Guerrilla vous tend sa masse.
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