mardi 7 septembre 2010

John Carpenter - L'antre de la folie

En version originale : in the mouth of madness.



Sam Neill : Ce n'est pas réel. Pas réel! Pas réel !
(cogne sur le meuble) : Vous entendez? (toc-toc) Réalité.
L'éditrice : La réalité n'est que la convergence de nos points de vue. 

Très bon film du cinéaste John Carpenter, l'antre de la folie prend le spectateur à contre-pied en proposant une intrigue bien tordue, tout en insérant un certain nombre de clin d'oeils : les monstres font penser à Clive Barker (Hellraiser) mais aussi The Thing et même l'Exorciste (oui, oui), on y parle de Stephen King (rapport au personnage principal, l'écrivain Sutter Cane) et le film débute de façon classique : par la fin.

Sam Neill est dans une cellule capitonnée d'un asile.

"Je ne suis pas fou!" crie-t-il.

Flash-back.

Sam Neill est un agent de détection des fraudes en assurances. La maison d'édition de Sutter Cane fait appel à ses services : Sutter Cane a disparu.

Après investigation, il se trouve à Hobb's End. Mais mystère! Ta-daaam... Cette ville n'existe que dans les romans de Cane. Elle n'est répertoriée sur aucune carte. Qui sont ces enfants qui semblent possédés? La ville existe-t-elle vraiment? Que cachent les romans de Cane? Ce dernier est-t-il un simple écrivain ou une sorte de messager?

Folie ou réalité ?

John Carpenter profite de ce pitch intéressant pour dérouter le spectateur (la séquence de la voiture qui se répète) au travers de séquences inquiétantes (le tableau dans l'hôtel) mais parfois manquant de surprise (la tenancière de l'hôtel, les enfants, le policier). Malgré ça, les effets spéciaux (Cane qui déchire son image) sont particulièrement réussis. La fin du film est étonnante. Certaines séquences font penser à 28 jours plus tard.

Comme d'habitude avec Carpenter

Un film à voir, déconseillé aux âmes sensibles ou aux lecteurs de Stephen King. ^^

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