mercredi 6 octobre 2010

400 ème article !

Eh oui, comme le temps passe, et les articles défilent ...

Ce quatre-centième est consacré à Bad Company premier du nom, que j'ai terminé hier.



Redoutablement plus difficile que Bad Company 2, largement plus drôle, ce premier opus est néanmoins plus court, un peu moins varié et moins joli. Je l'ai terminé en mode "normal", eh bien laissez-moi vous dire que c'est pas de la tarte.

Si la progression dans le jeu n'est pas compliquée en soi (on passe la moitié du temps sur les routes et sentiers), la difficulté réside dans les ennemis qu'on rencontre. Ils tirent bien, infligent pas mal de dégâts, n'hésitent pas à sortir le couteau si l'on s'approche trop, tirent des roquettes; et même si ils ne bougent pas assez (tant pis pour eux!), ils constituent un challenge à chaque "rencontre". En groupes, les ennemis sont donc une menace qui conviendra d'éliminer consciencieusement; foncer dans le tas étant inutile.

Les véhicules sont nombreux (camions, jeeps, véhicules blindés, chars...) mais sont fragiles. A chaque fois qu'on se fait tuer, on revient au dernier point de contrôle, mais heureusement, les ennemis tués ne réapparaissent pas. Dans le cas contraire, c'eut été un challenge encore plus redoutable. ^^

Graphiquement le jeu montre vite ses limites en terme d'affichage (dans les immenses plaines, les décors les plus lointain ne s'affichent pas), mais malgré ça la modélisation générale est des plus réussies. On ne pourra pas reprocher aux développeurs d'avoir proposé des environnements très ouverts, sacrifiant un peu l'affichage au profit des explosions, bâtiments destructibles et grands nombres d'ennemis.

Marlowe, le personnage qu'on incarne et que tout le monde connaît maintenant, a la fâcheuse tendance à courir ... sans courir. On pique un sprint avec R3, mais l'impression désagréable de ne pas avancer se fait bien souvent sentir. Peut être qu'après les sprints de Killzone ou même de Bad Company 2, on a envie d'avancer vite, mais passons. La jouabilité de ce premier BC n'est pas sans défaut, même si elle est tout à fait abordable.

On pestera un peu sur la visée un peu tremblante des armes, et le fait qu'il soit plus difficile d'aligner les ennemis que dans d'autres jeux. Curieux.

En bref, Bad Company premier du nom est un jeu relativement frustrant par sa difficulté, ses quelques bugs et son scénario mitigé. Malgré ça, on appréciera des graphismes fort réussis, dans des environnements très ouverts, offrant au joueur pas mal d'options d'attaque à chaque fois.

Le temps de terminer le jeu en mode difficile cette fois, il faudra récupérer tous les lingots d'or (ils sont bien cachés, dites donc !), et trouver la dernière arme manquante (le SCAR).

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