mercredi 17 août 2011

Shadows of the Damned

Un jeu à se damner ... Pas forcément comme on l'entendrait ! ^^



Je vous proposerai prochainement une review complète, d'autant plus que mon site est bientôt opérationnel !

En bref, Shadows of the Damned est un de ces jeux "barrés", croisement entre No More Heroes (le délire), Dante's Inferno (l'enfer) et Resident Evil (l'horreur).

Si le design de certains monstres est particulièrement tordu et inspiré, le jeu n'est clairement pas au point techniquement. On passe beaucoup de temps à parcourir de sombres couloirs, des rues désertes (quasiment dépourvues de chemins annexes), des cimetières, etc... Le tout est constamment plongé dans la pénombre, avec des piles de cadavres sanguinolents à chaque coin de rue et des monstres bien torturés.

Certes, c'est assez flippant, mais graphiquement, rien de renversant. Pire, c'est parfois plus moche que déroutant. La maniabilité fait oublier l'abominable Resident Evil 5, certes, mais n'est pas parfaite. Garcia peut effectuer des roulades salvatrices, mais quelle rigidité dans les déplacements ! Enfin, le jeu est fortement linéaire, les affrontements deviennent répétitifs.

Oui, j'aime bien commencer une review par ce qui me déplaît. ^^

Particularité du titre ? Nous plonger régulièrement dans une obscurité dangereuse pour le "héros". Dangereuse, car infernale. Il s'agira alors pour Garcia d'illuminer les têtes de chèvres pour dissiper cette pénombre. On continue dans le délire avec ces têtes de bébé qui réclament des "aliments" pour ouvrir les portes. Le crâne parlant, Johnson, est une composante essentielle du jeu : il est à la fois arme (transformable) et guide pour Garcia.

Parlons ici de "l'enfer de Garcia", encore que ce dernier n'y est qu'invité provisoire. ^^

Ce dernier, à la manière de Dante dans le jeu que vous connaissez bien, plonge aux enfers pour récupérer sa, hum, bien aimée, tombée aux mains d'un sinistre démon méééééchant. ^^

Mais cet enfer est particulier, rien à voir avec la plongée dans les cercles de l'enfer de Dante (malgré des références explicites dans un certain niveau). Garcia traverse, sans trop savoir où il va, des marécages peuplés de monstres qui jaillissent du néant, des cimetières gardés par des cyclopes bizaroïdes, des rues très "londoniennes" infestées de démons, bref, un voyage éprouvant. Mais surtout, très décalé. ^^

Les combats contre les Boss n'ont rien de renversants, mais leur design particulier (et leurs attitudes) évitent le naufrage dans l'ennui.

En effet, l'humour est omniprésent. Gore, sexe, second degré, références à d'autres jeux/films (Evil Dead !!!) etc. Les dialogues entre l'hilarant Johnson et le pathétique Garcia valent leur pesant de cahouètes grillées.

Le côté totalement décalé du jeu (à l'opposé d'un Resident Evil 5)  permet de faire abstraction de certains de ses (nombreux) défauts. Néanmoins, il faudra adhérer au style très "linéaire" de la narration, et bien sûr, à l'ambiance très adulte.

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